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Mouvement eBENe - Capoeira Angola à Paris

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Mouvement eBENe - Capoeira Angola à Paris

"Peau noire, masques blancs"

 

 

Peau noire, masques blancs

La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique. car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir.

Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intel­lectuels du tiers monde.

 

Frantz Fanon

Né en 1925 à Fort-de-France Médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Blida, Frantz Fanon est expulsé d'Algérie en 1957 et s’installe à Tunis où il reste lié avec les dirigeants du GPRA. Il meurt à New York en 1961 après avoir publié deux autres ouvrages consacrés à la révolution algérienne et à la décolo­nisation.

 

Négritude

 

Léopold Sédar Senghor & Aimé Césaire Aimé Césaire Cheikh Anta Diop & Alioune Diop

 

            Comme naguère Jean-Jacques Rousseau dénonçait le scan­dale d'une société fondée sur l'inégalité, avec la même clarté, et un bonheur d'écriture que seule peut inspirer la passion du juste, Aimé Césaire prend ses distance par rapport au monde occi­dental et le juge.

Ce discours est un acte d'accusation et de libération. Sont assignés quelques ténors de la civilisation blanche et de son idéologie mystifiante, l'Humanisme formel et froid. En pleine lumière sont exposées d'horribles réalités: la barbarie du coloni­sateur et le malheur du colonisé, le fait même de la colonisation qui n'est qu'une machine exploiteuse d'hommes et déshumani­sante, une machine à détruire des civilisations qui étaient belles. dignes et fraternelles. C'est la première fois qu’avec cette force est proclamée, face à l'Occident, la valeur des cultures nègres.

Mais la violence de la pureté du cri sont à la mesure d'une grande exigence, ce texte chaud, à chaque instant, témoigne du souci des hommes, d'une authentique universalité humaine. Il s'inscrit dans la lignée de ces textes majeurs qui ne cessent de réveiller en chacun de nous la générosité de la lucidité révolu­tionnaires.

 

 

 

 

 

 

« […]Oui, nous constituons bien une communauté, mais une communauté d'un type bien particulier, reconnaissable à ceci qu'elle est, qu'elle a été, en tout cas qu'elle s'est constituée en communauté: d'abord, une communauté d'oppression subie, une communauté d'exclusion imposée, une commu­nauté de discrimination profonde. Bien entendu, et c'est à son honneur, en communauté aussi de résistance continue, de lutte opiniâtre pour la liberté et d'indomptable espérance.

A vrai dire, c'est tout cela, qu'à nos yeux de jeunes étudiants (à l'époque Léopold Senghor. Léon Damas, moi-même, plus tard, Alioune Diop. et nos compagnons de Présence Africaine) ; c'est tout cela que recouvrait et que recouvre aux yeux des survivants du groupe le mot tantôt décrié, tan­tôt galvaudé, de toute manière un mot d'un emploi et d'un maniement difficiles: le mot Négritude.

La Négritude, à mes yeux, n'est pas une philoso­phie.

La Négritude n'est pas une métaphysique.

La Négritude n'est pas une prétentieuse concep­tion de l'univers.

C'est une manière de vivre 1'histoire dans l'his­toire: l'histoire d'une communauté dont l'expé­rience apparaît, à vrai dire, singulière avec ses déportations de populations, ses transferts d'hommes d'un continent à l'autre, les souvenirs de croyances lointaines, ses débris de cultures assassinées.

Comment ne pas croire que tout cela qui a sa cohérence constitue un patrimoine?

En faut-il davantage pour fonder une identité?[…] 

C'est-à-dire que la Négritude au premier degré peut se définir d’abord comme prise de conscience de la différence, comme mémoire, comme fidélité et comme solidarité.

Mais la Négritude n'est pas seulement passive.

Elle n’est pas de l'ordre du pâtir et du subir.

Ce n'est ni un pathétisme ni un dolorisme.

La Négritude résulte d'une attitude active et offensive de l'esprit.

Elle est sursaut, et sursaut de dignité.

Elle est refus, je veux dire refus de l'oppression.

Elle est combat, c'est-à-dire combat contre l'inégalité. Elle est aussi révolte. Mais alors, me direz-vous, révolte contre quoi? la Négritude a été révolte contre ce que j'appellerai le réductionnisme européen.

Je veux parler de ce système de pensée ou plutôt de l'instinctive tendance d'une civilisation éminente et prestigieuse à abuser de son prestige même pour faire le vide autour d’elle en ramenant abusivement la notion d'universel, chère à Léopold Sédar Senghor, à ses propres dimensions, autrement dit, à penser l'universel à partir de ses seuls postulats et à travers ses catégories propres. On voit et on na que trop vu les conséquences que cela entraîne: couper 1 'homme de lui-même, cou­per l'homme de ses racines, couper l'homme de l'univers, couper l'homme de l'humain, et l'isoler, en définitive, dans un orgueil suicidaire sinon dans une forme rationnelle et scientifique de la barba­rie. […]»

 

Le Discours sur le colonialisme est suivi du Discours sur la Négritude, qu'Aimé Césaire a prononcé à l'Université Internationale de Floride (Miami), en 1987.

 

Pra Não dizer que eu não falei das flores - Geraldo Vandré

 





Caminhando e cantando e seguindo a canção
Somos todos iguais braços dados ou não
Nas escolas, nas ruas, campos, construções
Caminhando e cantado e seguindo a canção
 
Vem, vamos embora que esperar não é saber
Quem sabe, faz a hora, não espera acontecer
(Bis)
 
Pelos campos a fome em grandes plantações
Pelas ruas marchando indecisos cordões
Ainda fazem da flor seu mais forte refrão
E acreditam nas flores vencendo o canhão
 
Vem, vamos embora que esperar não é saber
Quem sabe, faz a hora, não espera acontecer
(Bis)
 
Há soldados armados, amados ou não
Quase todos perdidos de armas na mão
Nos quartéis lhes ensinam uma antiga lição:
De morrer pela pátria e viver sem razão
 
Vem, vamos embora que esperar não é saber
Quem sabe, faz a hora, não espera acontecer
(Bis)
 
Nas escolas, nas ruas, campos, construções
Somos todos soldados, armados ou não
Caminhando e cantando e seguindo a canção
Somos todos iguais, braços dados ou não
 
Vem, vamos embora que esperar não é saber
Quem sabe, faz a hora, não espera acontecer
(Bis)
 
Os amores na mente, as flores no chão
A certeza na frente, a história na mão
Caminhando e cantando e seguindo a canção
Aprendendo e ensinando uma nova lição
 
Vem, vamos embora que esperar não é saber
Quem sabe, faz a hora, não espera acontecer
(Bis)

 


 

Salsa

 

 

Cha-cha

 

 

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